manifeste

La galœrie questionne la légitimité de la peinture à l’ère de l’anthropocène. Elle œuvre à son échelle pour la transition écologique de l’art.

La galœrie ne tue pas l’acte créatif dans l’œuf : elle cherche à en ouvrir les potentialités dans une démarche cohérente et respectueuse de l’environnement.

La galœrie s’engage pour la tempera. Cette technique ancienne qui utilise le jaune d’œuf comme unique liant répond à la volonté de la galœrie d’investir des modes de production sobres et responsables. La palette du peintre se concentre autour de pigments naturels que sont les ocres, les terres de Sienne et le carbone, ainsi que d’un oxyde pour le blanc de titane. Les supports en bois massif ou contreplaqué valorisent des chutes de menuiseries à proximité de l’atelier.

La galœrie n’entrave pas la liberté de créer. Elle encourage l’artiste, le regardeur et le collectionneur à œuvrer plus durablement dans une démarche cohérente et respectueuse de l’environnement.

La galœrie vous invite à mettre tous ses œufs dans le même panier car un œuf aujourd’hui vaut mieux qu’un poulet pour demain.

Le jaune de la galœrie est double. Il se situe au 18 rue cadet à Paris et au 67 rue du Millau à Nantes.

La galœrie est une œuvre manifeste de Florian Pineau.